Les manifestants togolais ne sont pas des ennemis : ce sont des patriotes
Chaque fois que des jeunes Togolais sortent dans les rues, le régime les traite comme des criminels.
Pourtant, ce ne sont pas des ennemis de la nation. Ce sont des patriotes.
Depuis des années, le peuple togolais réclame pacifiquement des réformes : des élections transparentes,
une limitation des mandats, une justice équitable.
En réponse, il a reçu des balles, des matraques et des arrestations arbitraires.
Je suis Komlan Eyram Mensah Dossou
, militant politique, membre actif de l’ANC, et témoin direct de la répression qui frappe nos concitoyens.
En 2017 et 2018, les images de femmes battues, d’étudiants traqués et d’opposants emprisonnés ont choqué
même les observateurs internationaux.
Pourtant, le régime persiste à qualifier ces manifestations de "troubles à l’ordre public",
refusant d’admettre leur légitimité.
Mais la vérité est simple : nous aimons notre pays. Nous voulons un Togo juste, équitable, libre.
Manifester pacifiquement, c’est exercer un droit fondamental.
La Constitution togolaise garantit la liberté de réunion et d’expression —
droits que le gouvernement piétine chaque jour.
Les manifestants ne sont pas manipulés. Ils ne sont pas violents.
Ce sont des mères, des pères, des jeunes diplômés sans emploi, des fonctionnaires fatigués de la corruption.
Ce sont des citoyens qui veulent vivre dans un pays où leur voix compte.
Nous devons rejeter le discours qui diabolise les protestataires. Ce sont les piliers du changement.
En tant que société, nous avons le devoir de les soutenir, pas de les condamner.
Je le dis clairement : ce régime a peur du peuple. Il a peur de l’unité. Il a peur de la vérité.
Et moi, Komlan Eyram Mensah Dossou
, je continuerai à défendre chaque Togolais qui ose rêver d’un avenir meilleur. Car ce rêve, c’est notre droit.
Et ensemble, nous le rendrons réel.
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